Le Premier Empereur
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Le Mythe de Cthulhu est intemporel. Suivant l'exemple des scénarios présentés dans le recueil « Etranges Epoques » et des scénarios Rome Antique de l'an dernier, voici un scénario se déroulant au cours de la dynastie T'ang, à la façon des enquêtes du juge Ti. Si vous avez besoin de conseils ou d'éclaircissements, n'hésitez pas à me contacter sur Internet (edubourg@club-internet.fr) ou par téléphone au 06 65 90 19 90. 1. Préambule Historique. Ce scénario se déroule ...Contient : et de (45)(...) » (René Grousset, Histoire de la Chine) Cette première période se caractérise par l'emploi des chars, et le fait que principalement seuls les nobles (autrement dit les riches) se battaient, en effet à cette fin il fallait des chevaux et des armes, que seuls les riches pouvaient se payer (un phénomène similaire eut lieu à Rome). Mais progressivement le progrès dans le travail du fer permit de démocratiser les armeset delever de grandes armées de paysans. Parallèlement les Chinois, suivant l'exemple des barbares à leurs frontières, apprirent à monter sur leurs chevaux, plutôt que sur leurs chars. (...)
Le vainqueur sera le royaume de Ts'in (ou Qin), le plus à l'Ouest et donc le plus exposé aux attaques des barbares (par conséquent le plus aguerri). Une discipline de feret denombreux massacres lui permettront de faire triompher ses troupes (le nom Chine dérive probablement du nom Ts'in). (...)
En -331, Ts'in fait prisonnière l'armée de Wei et décapite 80 000 hommes. En -318 Ts'in disperse la coalition de Wei, de Hanet deTchao qu'avaient aidés les Huns, et coupe 82 000 têtes. En -312 Ts'in bat Tch'ou et coupe 80 000 têtes. (...)
Il brisa le féodalisme chinois, centralisa l'administration, « unifia les lois et les règles, les mesures de pesanteuret delongueur ; les chars eurent des essieux de dimensions identiques ». Il est le Premier Empereur ! (...)
Après de nombreuses années d'effort, An Lushan a localisé les cinq toiles existantes ainsi que leur propriétaire, et a chargé ses fils de subtiliser les toileset dele lui amener, pour que la cérémonie de réveil de Lü et du Premier Empereur puisse avoir lieu. (...)
Le second acte s'ouvre sur le Monastère. Après un dîner en présence de nombreux moines (dont le supérieur du Monastère)et dedignitaires de Pei Tchou, s'ensuit une pièce de théâtre, où le poète Tsong Li fait la preuve de son impertinence en déclamant des vers osés visant directement le père supérieur du Monastère. (...)
Huang Shin : Grand maître de la guilde de Ciseleurs de Jade, Huang Shin habite une tour un peu en dehors de la ville. C'est un philosophe suivant à la lettre les enseignements de Lao Tseu (Taoïste)et deConfucius. Innocent mais jaloux. 2.2.2. Les moins importants. Gongsun Chen (docteur en philosophie) : un petit vieillard lubrique qui clique sans cesse de l'oeil, et qui ne jure que par Lao Tseu et qui voit rouge lorsqu'on lui parle de bouddhisme ou d'autres fadaises apportées par l'étranger. (...)
L'Empereur, que l'on dit esthète, archéologue, grand collectionneur et critique d'art est présent. Avec lui, nombre de nobleset demandarins discutent chemin faisant dans toutes les rues de la ville en fleur, au sujet du prochain divertissement que va donner Wang Yang Ming, le grand ordonnateur des festivités impériales. (...)
Bon nombre d'invités (environ 200) font gaillardement la fête, les uns chantant, les autres parlant, et les derniers mangeant. On se recueille devant l'autel domestique (en honneur aux dieux), on consomme toute sorte de platset desucreries aussi variés qu'appétissants, et des boissons fermentées (dont du saké chinois). Au cours de cette cérémonie, le juge est bien entendu l'invité d'honneur, en tant qu'autorité suprême de la ville. (...)
Ils devront attendre le lendemain de la course. Pei Tchou, une cité d'intrigues. 1 Tribunal, lieu de résidence du magistrat Dou Xiet deses principaux lieutenants. 2 Ancienne place d'armes (terrain d'exercice). 3 Tour du Tambour. 4 Demeure de Jing Ke. (...)
Alternative : Cela se produit en plein milieu de la première nuit (après le vol de la toile), surtout si le capitaine est en train de se détendre avec Fleur de Lotus. Le premier matin du jugeet deses hommes promet d'être rude ! Ma Liao fait un véritable scandale, demandant qui va l'aider à reconstruire son commerce, avec ses faibles moyens. (...)
Elle est persuadée que le commanditaire du crime est Madame Hia (son ennemie de toujours, qu'elle rêve de jeter aux loups ou aux requins). Madame Hia, tout en se réjouissant ouvertement de la destruction « de ce lieu de débaucheet depourriture » niera tout avec la plus farouche énergie. Enfin, il est possible de trouver quelques morceaux d'étoffe marron d'une structure assez rugueuse (du jute), ce qui signifie que peut être un moine est derrière tout cela. (...)
Après un bon quart d'heure, alors que le bateau de Hou Tse Hiang est en tête, l'impensable se produit : un groupe d'archers embusqués dans des bosquets sur la rive occidentale du fleuve (celle où il n'y a personne, évidemment) lance des flèches enflammées sur les bateaux de Yi Penet deTsao Ho Sien. Les bateaux commencent à prendre feu, et plusieurs personnes sont blessées (dont Miroir Fleuri au bras, et peut-être même le juge ? (...)
Le bateau de Hou Tse Hiang, après quelques instants d'hésitation, fera demi-tour pour leur venir en aide. C'est l'occasion de faire quelques jets de natationet depremiers soins pour aider les blessés. Quelques rameurs peuvent succomber à leurs blessures, mais les personnages d'importance (Miroir Fleuri, les héros) s'en tireront relativement bien. (...)
Il n'empêche que si les aventuriers décident de fouiller la demeure de l'armateur, ils y trouveront plusieurs rapports de construction de bateaux, une enquête sur les autres armateurs, mais aussi en train de se consumer doucement un plan d'action pour réduire à néant l'influence de Yi-Penet deTsao Ho-Sien dans la ville en les discréditant (révélation publique pour Tsao Ho-Sien de sa vie de débauché, et pour Yi Pen la révélation d'un trafic de pierres précieuses avec la Corée). (...)
Leang Yu ne s'apercevra de ce vol que plus tard (peut-être lorsque le juge lui demandera s'il possède un tableau de l'Impératrice,et dele voir le cas échéant). 4.7.3. Les révélations de Ho Tchong. Résumons la situation : les investigateurs savent à présent que cinq tableaux existent (ils auront fait la relation avec le poème de l'Impératrice aux cinq visages, du moins on l'espère). (...)
L'accueil ne se combine pas avec une séance de questions, et sous des prétextes combinés de fatigue, de lieu non appropriéet derespect, toute question ne concernant pas strictement la vie spirituelle du Monastère sera repoussée à plus tard. (...)
Mais nous sommes dans un lieu saint, et donc il n'est pas question de faire des histoires. Ce sera peut-être l'occasion pour Tsong Li de discuter avec les investigateurset deleur révéler, s'ils ne le savent déjà, que l'Impératrice de la toile n'est autre que la tristement célèbre Lü. (...)
Le repas servi est assez simple, mais plutôt indigeste et étouffant : un poisson en pâte de soja, un poulet rôti façonné avec de la farineet del'huile de sésame, un bol de riz gluant parsemé de raisins secs, du saké assez fade pour les invités, et du thé pour les moines. (...)
Explication : ce poème fait référence au vol des cinq toiles de l'Impératrice Lü, et éventuellement à l'assassinat des propriétaires, et que réunir les cinq toiles permet d'obtenir un pouvoir envié, plus important que celui de l'Empereur (au point de fonder une nouvelle dynastieet defaire abdiquer l'ancien Empereur). Braves gens qui m'écoutez, moines novices et frères lais, A tous ceux qui sont heureux dans la vie présente, sachez que tous vous serez sauvés. (...)
Il est enchaîné, griffé, et à l'article de la mort. Ses dernières paroles avant de tomber dans le comaet demourir sont : « Allez voir le vieil ermite Yi Tong, dans la forêt de Chang'an. Il sait plus de choses que ... aaaah » (il meurt dans un dernier râlement de souffrance : 0/1 point de SAN pour tous ceux présents). (...)
Par contre, l'appartement de l'abbé est propice à de nombreuses découvertes pour la suite, des papiers forts intéressants, des passages secrets habilement dissimulés et fort bien piégés (aiguilles à poison). Voici ce qui peut être découvert : * Une chronique des années de rébellion d'An Lushanet deson fils An Qingxu (qui ressemble trait pour trait à l'assassin du daimyo). * Un parchemin déchiré dans l'âtre qui se révèle être un plan de la Chine, avec une croix rouge tracée (l'emplacement de la cabane de l'ermite, tout près de Chang'an). (...)
« Nos héros viennent de découvrir que les toiles cachaient un mystère pouvant s'avérer fatal à l'Empire, avec le retour possible de l'abominable Empereur Qin Shi Huangdi, le Premier Empereur,et dela belle mais ténébreuse Lü. Ils ont combattu des créatures qui nous sont difficilement concevables. (...)
Rapidement, les aventuriers s'endorment, et se déplacent dans le temps, mais de manière un peu chaotique. Quelques petits incidents peuvent arriver au cours de ces transferts d'époqueset delieux. Ces incidents sont volontaires et provoqués par l'ermite qui désire avant tout s'amuser, mais pas réellement empêcher les aventuriers d'avancer dans leur enquête. (...)
Les aventuriers se retrouvent dans un palais à proximité de Luoyang, dans une pièce remplie de costumeset deprésents divers (parfums, parures, plateaux de fruits délicats, toiles). Un eunuque (Luong Yu), ainsi que plusieurs serviteurs pénètrent dans la pièce (qui ne comporte qu'une seule issue). (...)
C'est un proche de Caius Marius, qui est devenu tribun de la plèbe il y a deux ans à peine. C'est un fier tacticien connaissant les arts de la guerreet dela politique. Lucius Aurelius : Lucius Aurelius est un sénateur patricien appartenant au parti des Optimates. (...)
Pour les Romains, il ne peut s'agir que de Marhabal Barca, revêtu de la toison du Chevreau (et donc par la même un fidèle de Shub-Niggurathet deCthugha). Pour le samouraï, il s'agit du traître qui a tué son daimyo (An Qingxu). Pour Ma Dong, il s'agit du magistrat corrompu Hoso Kada, et enfin pour les autres, il s'agit d'An Lushan lui-même. (...)
Le tombeau de Qin est une oeuvre titanesque à la hauteur de la réputation du Premier Empereur. Tout autour du tumulus, un véritable dédale de fosses, de galerieset desalles secrètes piégées ont été crées par les architectes Qin. Toutes les issues sont piégées et gardées, au premier chef l'entrée principale habilement dissimulée dans la végétation et en partie enterrée, mais peu d'entre elles conduisent réellement au tumulus. (...)
Nos héros ont enfin découvert la tombe du Premier Empereur, et affronté les nombreux pièges, pour arriver finalement à la chambre du Sommeil, où ils ont bataillé [en compagnie du Fils du Ciel votre ancêtre T'ang] pour mettre fin aux rêves de gloireet dedomination d'An Lushan et ses complices, au retour désastreux du Premier Empire. Que conclure de cette pièce ? (...)
Des événements incroyables et sûrement largement inventés pour la plupart, si l'on excepte la visite de nos héros à notre époque, à moins qu'il ne s'agisse de troublions désirant réellement perturber le bon déroulement de cette pièce. Cette pièce ne constitue que l'un des actes de la vie du jugeet deses compagnons. En effet, l'auteur du manuscrit nous révèle d'autres événements extravagants, qui devrait plaire à votre Majesté. (...)
Sa connaissance des dialectes frontaliers et ses nombreux succès contre ses anciens compatriotes kitan le mène à la cour, où il devient le favori de l'empereur Xuanzonget dela belle Yang Guifei. De nouveaux succès contre les barbares (et des échecs habilement dissimulés) incitent l'empereur à lui conférer titres et grades jamais réunis à ce pointchez une seule personne : préfet, général, envoyé extraordinaire de l'empereur. (...)
Il fit appel aux lettrés confucéens pour organiser le recrutement des fonctionnaires grâce à un système de recommandations puis d'examens (pour restreindre l'influence de la noblesse). Epris d'exercice physiqueet dechasse aux fauves, l'empereur n'omet aucun des plaisirs de la chair, qu'il partage entre ses concubines et ses mignons. (...)
Ceux qui ont réussi à se purifier suffisamment pour accéder à l'extinction du désir, du désir de vivreet dese plonger dans l'illusion constituée de l'existence, ceux-là sont des Saints et des Eveillés. (...)
Taoïsme : entend privilégier une forme de retour à la vie spontanée, instinctive, authentique, brimée par les compromissions et les dévoiements que nécessite l'établissement d'une société, d'une hiérarchieet derègles morales, sociales, politiques. Ce souci d'une écoute des voies de la nature prend deux aspects, tous deux reconnus comme taoïstes, l'un philosophique (basé sur la méditation, à partir de textes comme Le Livre des Mutations - Yizing, ou le Daodejing, supposé oeuvre de Lao-tseu), et l'autre plus religieux (tradition ésotérique remontant à Huangdi, l'un des empereurs légendaires). Dans ce cadre, sont élaborés des séries de rites, de pratiques, de talismanset decérémonies magico-religieuses où la prière, la transe et l'extase ont leur part. Pour le taoïsme religieux, le monde est peuplé de dieux. (...)
Depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'avènement de la République chinoise en 1911, ce fonctionnaire du gouvernement a rempli à la fois les fonctions de juge, juré, procureur et détective. Chargé de l'administration de la villeet dela campagne, du tribunal, du service de recouvrement des impôts, il avait en général aussi la responsabilité du maintien de l'ordre dans l'ensemble du district. (...)
"Le marchand avait à peine terminé sa phrase que Tsao Wang Tchouan avait retroussé ses manches et, traitant le juge Ti et son fidèle lieutenant Ma Jong respectivement de fonctionnaire corrompuet dechien courant, se jetait sur Ma Jong vif comme l'éclair, et lui donnait un coup de poing en pleine poitrine en adoptant la position du tigre agrippant le mouton. (...)
Son fils Jing Kuang est constamment à ses côtés Huang Shin : Grand maître de la guilde de Ciseleurs de Jade, Huang Shin habite une tour un peu en dehors de la ville. C'est un philosophe suivant à la lettre les enseignements de Lao Tseu (Taoïste)et deConfucius. Gongsun Chen (docteur en philosophie) : un petit vieillard lubrique qui clique sans cesse de l'oeil, et qui ne jure que par Lao Tseu et qui voit rouge lorsqu'on lui parle de bouddhisme ou d'autres fadaises apportées par l'étranger. (...)
Huang Shin : Grand maître de la guilde de Ciseleurs de Jade, Huang Shin habite une tour un peu en dehors de la ville. C'est un philosophe suivant à la lettre les enseignements de Lao Tseu (Taoïste)et deConfucius. Ho Tchong : un prêteur sur gages, propriétaire d'une petite officine assez réputée. (...)
Huang Shin : Grand maître de la guilde de Ciseleurs de Jade, Huang Shin habite une tour un peu en dehors de la ville. C'est un philosophe suivant à la lettre les enseignements de Lao Tseu (Taoïste)et deConfucius. Mise en place : Année 810 de l'ère T'ang, le 4ème Jour du 5ème Mois de l'an 810 La veille de la fête des Bateaux Dragons, Dame Heou Yang, une des courtisanes les plus en vue de l'Empire, invite les plus hauts notables de la ville, pour la gloire de l'Empire reconstitué sous l'autorité de Xianzong, pour une réception avec banquet, tir à l'arc et concours de poèmes. (...)
Le sage qui connaît son adversaire sera capable d'agir comme s'il lisait dans ses pensées. Quand on s'attelle à une tâche, il faut ne se préoccuper que de ce que l'on est en train de faireet derien d'autre. La distraction amène le désastre. Il faut apprendre pour voir ce qu'il y a à voir et pour voir au-delà de ce que les autres appellent voir. (...)
Par dépit, je vendis toutes les possessions de mon père (en gardant toutefois certaines possessions auxquelles j'étais attaché sentimentalement), et me rendit au monastère du mont Chao-Che, dans la province de Ho-Nan (Shaolin). J'y appris les vertus de la méditation, le culte des ancêtres, l'art de la défenseet del'attaque (kung-fu). J'y restai une dizaine d'années, avant de subir mes trois épreuves d'aptitude à la vie hors du monastère. (...)
Huang Shin : Grand maître de la guilde de Ciseleurs de Jade, Huang Shin habite une tour un peu en dehors de la ville. C'est un philosophe suivant à la lettre les enseignements de Lao Tseu (Taoïste)et deConfucius. Tsong Li : un homme assez jeune alerte et dynamique, poète pour les uns, critique satirique au vitriol pour les autres. (...)
Pendant ce temps, il était obligé de faire régner l'ordre et la discipline parmi plus d'un millier d'officierset desoldats condamnés à l'oisiveté dans le fort. Le juge Ti à l'oeuvre. HISTORIQUE : Agé de 34 ans, je ne me rappelle quasiment rien de mon passé. (...)
Ma mère ne m'a jamais rien dit à ce sujet, mis à part le fait que c'était un grand guerrier et un sage parmi les sages. Dès mon plus jeune age, j'ai reçu un entraînement intensif dans l'art de l'attaqueet dela défense, à chevaucher dans les plaines, à défendre mon village si besoin est. Bien sûr, l'entraînement des femmes est beaucoup plus limité que celui des hommes. (...)